Domaines d'intervention

Précisément Jeunes Méthodistes intervient dans cinq domaines suivants :

  1. Entreprenariats;
  2. Technologie de l’information et de communication;
  3. Education civique et droits humain ;
  4. Santé de la reproduction et IST/SIDA ;
  5. Pacification ;
  6. Gestion de l’environnement.

Entrepreneuriat

Dans le monde plus particulièrement dans les pays en voies de développement, la majorité de jeunes traverse plusieurs problèmes liés au manque d’emplois. Nos seulement les emplois formels sont rares mais aussi il est très difficile de trouver des emplois informels.
Parmi les pays les plus affectés par ce drame figure aussi la RD Congo. En dépit de richesses naturelles auxquelles il faut ajouter les ressources hydrauliques et forestières dont le pays est dotée, la RDC peine à décoller. Il détient par contre l’un des taux de pauvreté parmi les plus élevés au monde bien que sa population compte parmi les plus jeunes de la planète. En 2010, 33% de 66 million de sa population était situé entre 15 et 24 ans. Ce qui représentait à la fois une opportunité et un défi car la jeunesse de la RDC peut devenir en même temps obstacle et responsable de la paix, la démocratie et le développement. Cette situation est plus pure dans la province du Sud-Kivu où le taux de chômage est estimé à plus de 70% et contribue d’avantage à l’enrôlement des jeunes dans les groupes armés et des violations massives des droits humains.

A cet effet, les jeunes méthodistes met un l’accent sur l’éducation à l’entrepreneuriat pour former et accompagner les jeunes à la création d’emplois, en développant leur esprit de créativité, leur estime de soi, et potentiel maximal afin qu’il soit capable de transformer leurs
rêves en réalité.

Sante de reproduction

Les liens entre la sante et l’économie ont été bien défini pour le développement d’un peuple. Les pays émergents ont échappé à la misère à partir du moment où ils ont commencé à faire des progrès en matière de santé et d’éducation. Les pays africains sont restés très en retard, et leur retard s’est plus aggravé à partir des années 1980 suite à l’épidémie du VIH/SIDA et le faible niveau d’éducation de la population sur la santé de la reproduction.
Selon l’OMS, les complications de la grossesse et de l’accouchement sont la deuxième cause de décès pour les jeunes filles âgées de 15 à 19 ans dans le monde. Chaque année, près de 3 millions de jeunes filles âgées de 15 à 19 ans subissent des avortements à risque. Les taux les plus élevés étant enregistrés en Afrique subsaharienne.
La grossesse chez l’adolescente reste l’un des principaux facteurs de mortalité de la mère et de l’enfant et contribue au cycle de la mauvaise santé et de la pauvreté.

La santé pour les jeunes n’est pas seulement un service, mais un droit, ce qui motive Jeune Solution à éduquer les jeunes à adopter des attitudes de responsabilité individuelle et sociale, pour les biens de soi-même, sa famille et sa communauté entière.

Education civique et droits humains

En RD Congo, le problème liés à la mauvaise gouvernance ont atteint le seuil de l’intolérable et la violence de droits humains est devenu une réalité normale. La société traditionnelle a édicté des normes de conduite d’une sévérité particulière à l’égard de la femme. Elle a mis en place des tabous et interdits auxquels la femme doit se soumettre sous peine de déchaîner la fureur des dépositaires de la tradition, et même des ancêtres. Sur cette situation, s’est ajouté les violences sexuelles des femmes et les enfants pendant la période de guerre qu’a connu le pays depuis 1996. Dans la province du Sud Kivu, plus particulièrement le territoire d’Uvira et de Fizi, les jeunes enfants ont été forcés à porter les armes, les femmes ont été violées et les autres, surtout ceux qui tentaient de résister ont été tuées. Aujourd’hui encore, selon les statistiques obtenues des centres de santé locaux, en moyenne chaque jour, 40 femmes sont violées. Parmi celles-ci, 13% ont moins de 14 ans, 3% meurent à la suite du viol et 10 à 12% contractent le VIH/SIDA. Les enlèvements, l’esclavage sexuel, les viols collectifs et les mariages forcés sont encore fréquents. A la base de tout ceci se trouve l’ignorance et la mauvaise gouvernance qui a caractérisé cette partie du territoire depuis des années.

C’est pour essayer d’atténuer l’impact de tous ces problèmes et prévenir des nouveaux cas violences que Jeune Solution intervient dans ce domaine travers la sensibilisation, le plaidoyer et la formation pour aider aux citoyens non seulement des connaitre leurs droits mais aussi de plaider pour le respect et de traduire en justices les auteurs en cas de violation.

Technologie de l’Information et de Communication

En République Démocratique du Congo et plus particulièrement les provinces de l’Est, le non accès à l’information constitue un des grandes violations des droits humains, surtout pour ce qui concerne les femmes et les enfants. Cette situation a une forte influence sur l’ignorance des lois régissant la république, les violations des droits humains et l’insécurité qui caractérise le milieu. A ceci s’ajoute aussi le faible niveau d’instruction de citoyens et le manque de volonté des dirigeants à promouvoir les NTIC.

Dans sa stratégies d’intervention l’organisation Jeune Solution considère que l’information et la communication incarnent les droits qui sont inextricablement liés à tous les autres droits humains et qui permettent à toutes les personnes, où qu’elles soient, non seulement à contribuer à la lutte contre les violations des droits humains mais aussi de jouir de leurs droits les plus fondamentaux afin d’améliorer leur existences et de participer pleinement à la construction d’un état de droits. Elle croit également que ces techniques sont des agents essentiels du développement et facilitent aux citoyens de jouer bien son rôle incontournable d’agent principal de la paix, voilà pourquoi elle met plus d’accent sur la promotion de la NTIC en faveurs de la jeunesse.

La pacification

En République Démocratique du Congo et plus particulièrement les provinces de l’Est, le non accès La guerre civile qui a commencé en 1996, au Sud Kivu, suivie des attaques successives qui ont secoué la province ont eu un impact terrible sur la vie de la communauté à l’Est de la RD Congo, surtout dans les territoires d’Uvira et de Fizi. Les jeunes ont été impliqués dans les groupes armés et ont joué un rôle central dans plusieurs conflits violents qu’a connu la région. Certains ont été des combattants, les autres en majorités des jeunes filles ont servi d’objet sexuels aux combattants et éléments de l’armée régulière. Les jeunes des mêmes quartiers se sont transformés en bourreaux les uns contre les autres, ce qui a contribué à développer les stéréotypes basés sur le clanisme, tribalisme, ethnicité et la nationalité. Elle a aussi développé la méfiance entre les communautés, la haine, l’intolérance et les violences sont devenus des normes et ne sont pas vues comme des exceptions. Elle a aussi produit des préjudices et la peur entre les membres de la communauté vivant même au sein des mêmes villages, surtout dans le littoral du Lac Tanganyika.

Pour essayer de restaurer l’espoir de vie dans des cœurs brisés, l’organisation Jeune Solution a décidé d’investir aussi dans ce domaine à travers la mise en place des actions de cohabitation pacifique.

Gestion de l’environnement

La République démocratique du Congo est le pays où le taux de la déforestation est le plus important. De 1990 à 2015, le taux de déforestation en RDC est resté constant à 0,20 % selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, ce qui équivaut à la perte de 311 000 hectares par an.

L’évolution croissante du taux de la déforestation est une interpellation sans précédente et une préoccupation qui implique des efforts tant au niveau mondial qu’au niveau local. Particulièrement la RDC qui a déjà 80% de population pauvre et vivant essentiellement des ressources naturelles, maintien un mode de vie et une technologie qui ne rassure pas le lendemain aux écosystèmes à cause de la forte dépendance de sa population galopante aux
prélèvements excessif de la biodiversité. La satisfaction des besoins énergétiques en termes de bois, de charbons de bois en villes, de bois de chauffe est tournée vers la destruction de l’environnement sans songer à la restauration de ces espaces dénudés. Or, La déforestation a aussi un impact très fort sur le changement climatique. En effet, les arbres stockent du CO2 tout au long de leur vie. En détruisant ces arbres, on réduit donc la capacité de l’écosystème mondial à stocker du CO2. Moins d’arbres, c’est moins de CO2 absorbé et donc plus d’effet de serre.

Localement aujourd’hui nous assistons notoirement à la disparitions des certaines forets et certaines espèces et ses conséquence sont visibles au regard des nombreuses catastrophes naturelles, des perturbations climatiques dont le changement de calendrier agricole auxquels, les paysans n’a pas suffisamment des solutions ou des mesures d’adaptation efficaces. Cette situation plonge des plus en plus agriculteurs dans l’insécurité alimentaire et la pauvreté interminable. Pour essayer de renforcer la protection de ces écosystèmes et lutter contre le changement climatique et les érosions ; les Jeunes méthodistes accompagnent les membres des communautés dans la gestion rationnelle des ressources naturelles se trouvant dans leurs forets tout en respectant les normes de la conservation.